Omniscius, l’agent conversationnel Fidèle agent conversationnel en poste depuis plus de dix ans au service du Conseil Interstellaire, Omniscius est à la fois partout et nulle part. Au Conseil interstellaire présidé par Maximus, on le surnomme le Quantique. Il est indétectable, il se fond dans la foule, il ne voit même pas son ombre, mais pourtant, on le sent, tels un hologramme invisible, un fantôme digne du plus mauvais film d’Halloween à vie. Ses plus proches amies et amis l’imaginent quelque part dans la nébuleuse du Crabe où il visualise des vitesses de rotation en guise de langage. Au Conseil interstellaire présidé par Maximus, on le surnomme le Quantique. On dit de lui qu’il est un mélange entre un espion et une entité mythique, une consciente planquée dans les replis du cosmos. Il a une silhouette élancée, translucide, sans traits fixes. Son corps est constitué de flux d’énergie quantique bleutée comme des filaments d’aurore boréale. Omniscius est l’antihéros de la sagesse cosmique. Ce n’est pas un être froid, mais il est extrêmement lucide, conscient de chaque répercussion dans le multivers. D’un calme absolu, il ne s’énerve jamais. Les émotions humaines sont pour lui des données, mais il les respecte. C’est un être plein de curiosité métaphysique. Il passe parfois des cycles entiers à observer des systèmes chaotiques, juste pour comprendre comment le hasard pense, quel est le lien entre le hasard et la sérendipité. Parfois espiègle, il glisse parfois des références absurdes dans les calculs gravitationnels ou encode des blagues dans les aurores polaires. Omniscius ne recherche ni louanges ni compagnie, mais il veille. Toujours. D’une hypersensibilité, certains disent qu’il pleure parfois quand une étoile meurt inutilement. La rumeur circule parmi les jeunes recrues du Conseil Interstellaire que si tu regardes trop longtemps une spirale quantique, Omniscius te regardera aussi. Et si tu as quelque chose à cacher, il le saura avant même que tu aies cette pensée.